Ben dis donc, pas constante du tout, la fille !

Pas un mot depuis un an...rien à dire ?

c'est un peu ça mais surtout overbookée.

Où en suis-je ?

j'ai envie d'être amoureuse...le sujet de ma convoitise est déroutant, mais je me sens joueuse.

Affaire à suivre...

Citron- Framboise à la sauce Nudje pour saluer l'arrivée du Printemps.

C'est le parfum du thé que je bois et la musique que je découvre sur Deezer (groupe parfaitement inconnu mais prometteur, enfin le titre "Illusion", je l'imagine bien sur les ondes...).

Depuis quelques temps déjà, je voulais être réveillée par la lumière du jour, je ne remontais pas le volet complètement. Je trouve que c'est le plus doux des réveils, le clin d'oeil du soleil, même à travers les nuages. Mais ce matin, il a foiré son come back le Printemps, du coup, ça été journée mode hibernante pour moi : j'ai bouquiné (énormément), siesté, webnavigué, teatimé, bref j'ai pas mis le nez dehors..oui, je suis sensible au temps qu'il fait, un ciel gris, une pluie sans fin, c'est spleenant, non ?

Pas envie de voir le monde, être seule avec moi même ne me fais plus peur mais je suis obsédée par la crainte d'être passée à l'autre extrême, de m'en être tant accomodée au point de ne plus pouvoir être avec l'autre...L'autre, un mystère pour moi, toute cette énergie pour se faire comprendre, apprécié, avoir envie d'être deux, est-ce bien raisonnable ? je voudrais que ce soit aussi évident qu'un battement de cil, ouvert, fermé, je veux, tu veux, je ne veux pas, tu ne veux pas, j'attends le prochain battement de cil...Bon ben là, je ne veux rien d'autre que de l'auto-contemplation: inintéressant (j'ai beaucoup insisté, j'ai pas l'impression d'en savoir beaucoup plus sur moi même) mais c'est reposant.

bon ben voilà...comme dirait Romain Gary, "j'ai assez vécu pour avoir appris à me méfier terriblement de ces espaces blancs où l'on peut écrire n'importe quoi".

Près d'un an sans poser une ligne, une crise de blog parmi d'autres...j'avais pas envie, j'avais envie de rien d'abord. Le psy de comptoir dirait que c'est le temps qu'il m'aura fallu pour panser mes blessures, toute seule comme une grande.

J'ai depuis repris une vie normale, comme dirait l'autre. Blague à part, j'ai plutôt tourné la page avec le gars dont il était question dans mon précédent post (en fait là il faudrait, pour être exacte, dire je suis passée de l'autre côté...du mur).

Je navigue en eaux calmes, en solo (chiant à mourir, je dois l'avouer mais au moins, c'est calme..euh, je me prends juste la tête avec moi même...).

Et je suis passée à Albert Camus...l'absurde, ça vous parle ?

Je lis, je relis nos échanges (il vit loin de moi..pourquoi faire simple quand on on peut faire compliquer ?)..

J'essaie de comprendre comment du jour au lendemain on peut passer du "ma chérie, mon chou, mon ange, tu me manques" à "tu te fais du mal, je ne peux te nourrir d'illusion"...?

Est-ce que les hommes ne donnent pas le même poids aux mots que nous ?

Presque 10 ans que j'ai pas dit "je t'aime" à quelqu'un, je pensais même pas pouvoir le dire un jour (me serais contentée égoïstement de le vivre...)...

Dans mon chaos intérieur (j'étais pourtant persuadée d'avoir trouvé un peu de sérénité dans cette relation...), j'ai extirpé ces mots de mes tripes mais il ne les a pas reçu : il ne sait pas recevoir, me dit-il.

Pour une fois que je donnais...Dois-je reprendre ? Je me connais, je vais encore m'endurcir et mordre qui m'approche !

Marre, marre, pourquoi faut-il toujours que j'aille vers ce qui n'est pas pour moi ?

Je ne sais quel idiot a écrit que "les choses sont difficiles parce que nous n'osons pas"..j'ai osé, me v'là dans le mur !

"Prendre du recul", ce serait la formule consacrée à consommer sans modération...La bonne blague !

Pourquoi faire ? pour mieux regarder son coeur saigner ?

bon ben voilà... pour une fois que j'arrive à dire "je t'aime" la première,

faut que je le dise à... un coeur en hiver !

je fais quoi ? j'attends le printemps ?